>> Kwai Chang Caine « Petit Scarabée »
Maître PO : Le jour où tu arriveras à saisir cette perle, ce sera pour toi le moment de partir vers d'autres horizons !
Petit scarabée : Mais quelle perle maitre Fo ?
Maître PO : Avec une perle chinoise tu peux faire le tour du monde sans bouger le cul de ta chaise !
Petit scarabée : Maître Fo tu te fous de moi, je suis un petit scarabée pas un petit mouton.
Toutefois maître Po n’a pas tort, à ce jour les perles chinoises ont envahi le monde.
Je n’ai rien contre, le marché de la perle était bien parti pour s’éteindre en Europe et en Inde.
Ce marché connu une formidable expansion de 1800 à 1950 pour répondre aux demandes des gouvernements colonisateurs qui s’inspirèrent fortement des perles de troc vénitiennes.
"En 1896, Baratier, dans ses souvenirs de la mission Marchand, relate que la dépense occasionnée par les porteurs s’élève à 16 000 cuillerées de perles. La même année, Emile Gentil chiffre ses besoins immédiats à 105 caisses de perles et écrit à l’administration de Bangui : "Jusqu’ici tout va bien dans la région, aucune discussion ne s’est élevée entre nous et les indigènes. Malheureusement, la situation est moins brillante au point de vue des perles qui vont manquer incessamment et, par suite, causer un arrêt, sinon une retraite. Je vous prie de faire l’impossible pour nous procurer quelques caisses de perles, tout sera bon, même les noires et bleues dont vous ne trouvez pas le placement. La Manufacture de Briare, dans le Loiret, connue jusque là pour sa fabrication industrielle de boutons d’émail, étend à partir de 1864 sa production aux perles et développe ses exportations vers l’Afrique. Les notes relevées dans les archives soulignent bien l’évolution de la situation. En 1903, le gouverneur du Congo français fixe le salaire des fonctionnaires à 40 francs donnés en étoffes, sel et perles. En 1913, le stagiaire Darré, au Congo, remarque : "Les perles sont des procédés politiques avec lesquels l’administration allemande espère tenir les indigènes sur ses territoires."
En 1954, Monseigneur Augouard note : "Inutile d’envoyer des perles quelconques, ça ne passe plus !"
Ces perles étaient destinées principalement aux peuples d’Afrique, d’Amérique ou de Madagascar, on trouvait des fabriques de perles en Tchécoslovaquie, en Angleterre, en France, en Allemagne, au Japon qui rivalisaient en créativité de formes et de couleurs.
Quand vint la fin des colonies ce surplus militaire (je parle bien de perles) trouva grâce aux yeux de nombreux créateurs, un nouveau marché se profilait : la classe moyenne.
Trente glorieuses puis les années 70 retour vers l’inde et l’Afrique.
1980 début du déclin de la perle en verre sur l’Europe, le plastique, l’aluminium, le plomb, l’obsolescence programmée, pour les pauvres c’est mieux.
C’était le dessous des cartes de la perlouze!
Tout ça pour dire que dans les bijoux de petit scarabée on voyage, il y a parfois des perles qui ont cent ans d’âge et qui nous survivront.
Voyage dans le temps…
Émaux de Briare (france 1900), émaux réalisés à l’aide de lait et de feldspath
Cloisonnés, perles chinoises
Depuis des siècles certains pays comme la Chine et l’Inde furent imbattables dans l’art de la porcelaine, dans les techniques d’émaillage de bijoux et de la laque, gardant précieusement leurs secrets.
Perles de Venise ou indiennes
Les perles rayées sont indiennes.
Les perles fleuries sont chinoises.
Perles tchécoslovaque anciennes
Petits anneaux de verre, très solides de 5 mm
Ces petits anneaux étaient destinés à guider les fils de soie sur les trames des métiers Jacquard.
L’industrie des soieries lyonnaises s’est éteinte au début du 19e. Voir les bijoux
Je pourrais parler pendant des heures de ces petites merveilles du passé mais j’avoue que ce qui m’éclate le plus c’est de savoir que dans une centaine d’années on m’aura totalement oubliée mais mes bijoux seront toujours là.
>> Fête des mères, fête des pères…
Fait !
Elle est pas belle la vie ?
On peut le dire, je suis une grande mégalo qui déborde d’idées.
Bon, ça me demande un peu de travail aussi.
Voili, voiça.
>> Des fois je rêve,
Je rêve qu’un gros client passe et qu’il achète tous mes bijoux.
On a tous nos phantasmes, j’espère que ça n’a rien d’érotique !
Début de ma nouvelle collection, anneaux de verre, de laiton, d’os.
Pendentifs anciens des années 20.
>> Ma langue aux chats
Si je devais résumer 2013, je crois que j’ai passé plus de temps à miauler qu’à bloguer.
Vaste programme.
Des photos de AA, Mouss chat et la grenouille.
Suivi de la moelleuse Kaleï
Zoom sur Lili la sauvage
Chat de rue : Biker
Chat des toits : Le petit Adolphe
Voisin, voisine : Mitsi chat de salon et Mirza la belle.
Mirza
Enfin, Minet, notre petit dernier, il avait trouvé refuge dans le coin poubelle du quartier.
Adopté !
Quelques mailles pour finir cette année en beauté, tous mes vœux pour 2014.
>> Araignée du soir
On est le 15 et les résultats sont là.
Pour AA le bracelet plein d’anneaux
Pour Cynthia celui avec une pierre bleue.
>> Je m’ai pas moqué
Le grand jeu continue…
Voilà, merci à toutes celles qui sont loin et qui ont souhaité participer.
J’expose mes bijoux
le dimanche 14 avril de 14 h à 20 h
il suffit de passer et de jouer.
Pour celles qui n’ont pas mon adresse, un message et je vous invite.
TATATAM !
On dirait bien que mes gourmettes Mireille ont la cote, alors voici les deux bijoux à gagner.
Résultat le 15 avril !
>> Joker
J’avais annoncé la fin de mon petit jeu de printemps aujourd’hui.
Il se prolonge jusqu’au 7 avril et je reporte mon exposition au dimanche 14 avril.
Je suis très heureuse, beaucoup d’entre vous ont participé et je vous en remercie.
La semaine prochaine à découvrir les deux bijoux.
Résultat le 15 Avril !
Comme je suis un peu sadique, je laisse un petit indice.
Ça commence par un B avec beaucoup de A et une ou deux M.
Tous les détails pour participer sont ici
>> Le printemps sort le grand jeu !
Ça fait drôlement longtemps que je n’avais pas fait de jeu sur mon blog
et je suis à un âge ou on n’aime pas trop fêter son anniversaire, celui de son blog ou un autre.
Le seul jour à fêter aujourd’hui c’est le printemps.
Le soleil se bat encore avec les nuages.
Je me demande qui va gagner.
Pas encore le moment d’arrêter la bijouthérapie.
Le petit jeu j’y viens.
Pour participer il faut, avant le 7 avril 2013 :
>> S’inscrire ou être inscrit sur ma Newsletter ici
>> Se balader dans les albums photos (oui, là à gauche) et m’indiquer par message le numéro de votre bijou favori ici
>> Partager l’info du jeu avec vos amies si vous en avez envie.
Ce sont vos choix qui vont inspirer la création des deux bijoux à gagner.
Une seconde chance de participer sera donnée à celles qui passeront à ma prochaine exposition le 14 avril.
Résultat du tirage au sort publié le 15 avril.
Je vous l’avoue je serais heureuse que beaucoup d’entre vous participe.
Pour info :
La Newsletter vous avertit quand il y a du nouveau sur mon blog par mail.
(Dernières créations, prochaines expositions…)
On peut s’y inscrire de manière anonyme.
Je crois que je viens de faire le blog le plus bavard de ma vie.
Quelques photos pour me faire pardonner.
>> La bigote
Pour ce bracelet : Perles de verre, de cristal, clous laiton faits maison.
Pour ce collier sans âge : Résine ancienne années 40
Très petit flacon de verre et ses fossiles lutéciens.
Croix et chaîne de laiton.
Labradorites, howlite, nacre, œil de verre.
Pour l’inspiration :
Le charme de Sainte-Thérèse.
Ainsi soit-il !
Les bijoux encore disponibles sont ici :
>> La vieille cocotte
On en a tous vu une un jour.
Je parle de la vieille dame en ville qui tous les matins et tous les soirs balade son petit chien.
Les cheveux en mise en plis, bleus, rouges ou oranges avec une racine blanche.
Les ongles peints, toujours maquillée.
Ses habits de luxe n’ont plus d’âge.
Une coquette qui ne renonce pas, collier de perles, bagues, grosse chaine en or à faire pâlir d’envie plus d’un rappeur.
Un jour on ne la voit plus et le mystère demeure, qui était elle ?
La veuve d’un notaire, d’un riche boucher ?
L’ancienne maitresse d’un ministre ?
Une riche héritière ?
De ce mystère j’ai eu l’envie de faire un collier : La vieille cocotte parisienne
Le petit chien est ancien (plutôt années 20), je pense en bakélite, ses yeux sont en verre.
Le médaillon est une inclusion perle et nacre, années 40.
La tour Effeil c’est un vieux souvenir de Paris.
J’ai réalisé la chaine et le fermoir qui sont en laiton.
les bijoux encore disponibles sont ici